Ainsi donc, avant une future victoire politique annoncée, le lepénisme fait triompher son fond de commerce, sectaire et raciste.

 

Décidemment Macron aura tout raté.

 

Cette loi "immigration" voulue par un parti qui s'appelle "Renaissance" (on voit laquelle !) confortée par un parti, Les Républicains - les biens nommés - qui s'aligne sur une idéologie d'extrême-droite pour de misérables postes à venir, à la solde du lépénisme triomphant, est plus qu'une erreur, c'est un crime contre l'intelligence.

 

Partout, toujours, dans l'histoire, l'extrême-droite a conduit au désastre moral et économique, a toujours tenté de détruire la démocratie et les libertés.

 

Elle n'a jamais rendu le pouvoir, si ce n'est par la force, dans la violence, pour le malheur des peuples abusés.

 

La droitisation de notre société est incontestable : les idées xénophobes sont largement diffusées par les organes de presse d'un catholique intégriste Vincent Bolloré, qui a mis la main sur Canal plus (C8, Cnews), Europe 1, Paris Match... au nom d'une croisade des "valeurs" qui sent bon le pétainisme et l'Action Française.

 

Des hommes politiques médiocres, y voient là une chance de carrière et sont déjà prêts à troquer leurs fragiles convictions contre un plat de lentilles servi par la famille Le Pen.

 

Ceux qui se frottent les mains sont leurs ennemis désignés - ceux qui veulent "islamiser" la France, car ceux-là n'ont d'espoir que dans le ralliement des boucs-émissaires, pour mettre notre pays à feu et à sang.

 

Le sinistre Mélenchon doit aussi se réjouir : bloc contre bloc, haine contre haine, c'est tout à fait sa stratégie. On y va tout droit !

 

La France pourrait donc rester un grand pays en partant en croisade, comme au Moyen-âge ?

 

Ceux qui nous entraînent vers ce précipice n'ont confiance, ni dans leurs valeurs, ni dans leur pays, qu'ils croient incapable de dépasser les crises actuelles.

 

Ce pays à une âme, une histoire millénaire, des valeurs qui ont inspiré le monde entier, une économie qui est à la 7ème place mondiale, des intellectuels et des scientifiques de haut niveau, des grands sportifs, elle est admirée et jalousée dans le monde entier... et nous aurions peur d'accueillir les bras qui nous manquent, au prix d'abus de "biens sociaux" (jetons alors un oeil sur les milliards détournés par les plus grandes fortunes) et d'une recrudescence de la délinquance ?

 

Et nous serions prêts à nous saborder en livrant notre économie à une bande d'incapables, bandant leurs muscles pour faire oublier la vacuité de leurs projets ?

 

Si notre pays, l'Europe, le mode occidental, glissent sur cette pente ultra-nationaliste, je ne donne pas cher de notre peau à moyen terme. 

 

Un cauchemar pour terminer : imaginons demain, une partie du monde dirigée par des Trump, des Poutine, des Orban, des Le Pen - tous prêts à s'entendre comme larrons en foire, face aux deux empires ultra-nationalistes indous et chinois...

 

Le nationalisme c'est la guerre !